mercredi, février 28 2018

L'utilisation des logiciels libres pour mieux agir avec un regard endogène

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Chaque jour en Afrique, des communautés ascendantes célèbrent les logiciels libres. Des moments de communion Libre pour une action commune afin de maintenir la flamme du libre et de l'Open Source en Afrique !

Mais qu’est-ce que le logiciel libre ?

C’est tout simplement un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion, sont permises, techniquement et légalement. Ceci afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur et la possibilité de partage entre individus. Trois notions fondamentales à retenir de cette définition: Le partage (par la non-appropriation), la construction et l’apprentissage par l’intelligence collective.

A défaut, tout logiciel nouvellement conçu, quel que soit son degré de performance sera utilisé par un nombre restreint de personnes, aucun utilisateur ne sera en mesure de l’adapter ni de le corriger, les autres développeurs ne peuvent rien en apprendre et il est strictement impossible d’entamer un nouveau projet en se basant dessus… Pourquoi ? Car les codes sources sont privés, l’on aura préféré miser sur l’individualité ! Oui, le constat navrant que nous faisons aujourd’hui est que notre jeunesse est formée dans la division, la compétition, elle est éduquée à travailler et apprendre dans l’individualité mais paradoxalement une fois en entreprise, on la réinvite à travailler en équipe. Il nous faut donc adopter une nouvelle posture et bâtir une société citoyenne qui saura s’éloigner des logiciels privateurs lorsqu’elle ne dispose pas de moyens financiers pour acquérir une licence d’utilisation. Cela, c’est aussi être honnête !

Nous parlons donc aujourd'hui de la culture du Libre, qui nous permet de sortir le logiciel libre des laboratoires, des hackerspace et des Fablabs, de le mettre entre les mains du citoyen et adresser son quotidien de manière concrète. Avec le logiciel libre vous comprenez que l’informatique ne s’impose plus aux utilisateurs, il réussit à s’adapter aux réalités de chaque territoire qui l’accueille. C’est une valeur essentielle de l’informatique libre et solidaire.

En Afrique, il est plus pertinent d’éduquer et de former la jeunesse de façon stratégique pour qu’elle soit détentrice d’un savoir libre, afin qu’elle puisse, infine, à partir de ce savoir, prévoir un lendemain contextuel pour mieux agir avec un regard endogène.

En Afrique, pour des raisons plus profondes que nous ne cesserons de présenter à la communauté éducative africaine, nos universités et nos écoles d'ingénieurs devraient renoncer à l’utilisation des logiciels privateurs. Lorsque des enseignants forment exclusivement sur des logiciels privateurs, ils s’érigent en commerciaux et transforment leurs étudiants en futurs clients pour toutes ces sociétés éditrices de ces logiciels. On nous dit qu'il faut aux logiciels des propriétaires parce que cela conduit à en produire plus. Mais cet argument reste, encore une fois, bien que quelque peu légitime, tout à fait économique pour ne pas dire, capitalistique… demandons-nous plutôt de quoi la société a-t-elle réellement besoin. Nous y répondons : la société a besoin d'encourager l'esprit de coopération volontaire de ses citoyens et « les écoles doivent apprendre à leurs élèves à devenir les citoyens d'une société forte, compétente, indépendante et libre ».

En Afrique, nous ne pouvons plus nous permettre de gaspiller l’argent du contribuable en formant des ingénieurs et des techniciens qui seront des consommateurs à vie des logiciels privateurs sans aucune possibilité de contribution et de créativité. Pour former de très bons développeurs d’applications, les étudiants africains doivent pouvoir avoir la possibilité d’accéder aux codes sources des logiciels existants afin d’étudier leur fonctionnement et les articulations internes. La relecture des codes rédigés par de très bons développeurs permettra à la jeunesse africaine de monter en compétences et en connaissances.

Une autre chose importante qui se perçoit aisément, c’est que le logiciel libre permet à l’étudiant qui accède aux codes sources, de comprendre le fonctionnement réel d’un système et de pouvoir l'adapter. Un étudiant formé sur un système privateur qui ne lui offre aucune possibilité d’étudier son fonctionnement, ne saura jamais comment ce système fonctionne et ne pourra jamais contribuer à l’amélioration de son fonctionnement.

Le logiciel libre aux mains de la jeunesse fortifiera notre continent sur une bonne dimension numérique, soyons-en convaincus ! Avec la culture du libre, notre jeunesse produira dans nos universités, des makers rompus à la résolution des difficultés de l’Afrique dans un cocktail de compétences, d’indépendance, d’ouverture, de démystification, de partage, d’accessibilité et de collaboration.


Offrons la possibilité à chaque citoyen de nos différents pays africains de créer son travail en se basant sur du logiciel libre. Il n’y aura jamais suffisamment d’emploi pour tout le monde, mais il y aura du travail pour chacun. Le logiciel libre c’est aussi rendre tangible l’intangible ... Merci à tous ces makers africains pour leur engagement autour du logiciel libre.

You're Root, Soyez forts, restez passionnés !




Par Florent Youzan et Hanae Bennani

Cet article a été initialement publié sur le Blog Jeudenotes.com




mardi, septembre 19 2017

Let's write Africa - (part 1)

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La louange à Dieu des territoires inconnus comme l’Afrique, se dessine dans les actions de son peuple dont l’essence même reflète l’aurore du développement endogène dont il aspire… Pur Bonheur !

Des initiatives au reflet novateur, inspirées des besoins les plus élémentaires, se traduisent aujourd’hui en innovations, pour construire cette Afrique à laquelle nous aspirons tous, cette Afrique nouvelle !

Une lueur d’espoir dans un regard original qui donne vie à une nouvelle façon de faire, d’appréhender, de penser, de consommer et d’agir…

Restant en alerte, ces territoires se bâtissent aujourd’hui sur une intelligence collective et par une ouverture naturelle des trésors enfouis en chacun de nous, nous les Africains…


Auteurs : Hanae B. , Fatim N. , Florent Y.




mardi, décembre 27 2016

Communautés libres et open source de Côte d’Ivoire, éloignez-vous du superflu !

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Je tenais à vous faire parvenir ce billet de blog car pour moi, vous faites partie de ceux qui vont adapter l’informatique de demain à nos réalités. Je ne suis plus réellement présent sur la scène des logiciels libres en Côte d’Ivoire mais cela ne m’empêche pas de suivre avec beaucoup d’attention tout ce que vous faites. Lorsque le moment viendra, lorsque nous aurons la possibilité de vous appuyer concrètement sur des actions et des initiatives précises, nous le ferons sans réfléchir.

Gardez la flamme allumée

Continuez vos rencontres autour des logiciels libres et de l’open hardware car d’ici, je sens que la fièvre est entrain de baisser. Ensemble, nous avons parcouru les quartiers, les communes d’Abidjan aussi des villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Pour certains, nous sommes allés jusqu’au delà des frontières ivoiriennes à la rencontre des communautés africaines. La flamme ne doit pas s’éteindre. Entraidez vous sur les initiatives et les projets de chacun. N’installez jamais de compétition entre vous car cela est révolu et malsain, mais il faut garder à l’esprit que vous devez vous soutenir mutuellement. N’oubliez jamais que ce qui vous manque se trouve chez celui qui est en face de vous. C’est ainsi, ensemble et simplement, que vous allez rassembler de petites pierres pour ensuite déplacer des montages.

N’oubliez pas que l’école ne réussira jamais à tout vous apprendre. Elle se contentera de vous donner les bases et c’est à vous de mettre en relief votre amour pour la formation horizontale et alternative qui a déjà offert à bien de communautés, les talents que vous savez. Que les fablabs, les tiers lieux et autres espaces de coworking continuent de demeurer vos tanières. Partagez avec les autres ce que vous savez faire le mieux, c’est ainsi que vous valoriserez vos connaissances. C’est ainsi, que vous transformerez vos savoirs en actions !

Je sais, et j’entends des gens vous dire que le logiciel libre ne vous donnera pas du boulot, ni suffisamment d’argent demain, mais dites leur que ce sont des paroles de ceux qui veulent faire le marketing des logiciels privateurs. Cela fait plusieurs années que je fais du logiciel libre et je sais ce que cela m’a apporté, je sais quelles sont les portes que j’ai réussies à ouvrir et que je continue d’ouvrir. C’est pour cela, je souhaite vous exhorter à continuer de vous former, d’apprendre les logiciels libres et de tutoyer les applications à codes ouverts. Le moment viendra où de nombreux logiciels privateurs seront obligés de s’inspirer de ce que vous connaissez, afin de réinventer leurs structures internes. Car ne l’oubliez pas, il arrivera un temps où les logiciels privateurs ne seront plus adaptés à nos réalités, encore moins à notre vie de tous les jours. C’est donc vous qui serez bientôt en ligne de mire pour faire avancer la technologie qui s’adapte et qui s’adopte.

Ré-centrez vos actions et gardez la tête froide

Je souhaite aujourd’hui attirer votre attention sur une chose très importante. Beaucoup d’initiatives et d’activités sont entrain de se faire en Côte d’Ivoire mais, gardez la tête froide. Concentrez vous sur l’essentiel. Je vois beaucoup de choses sur les réseaux sociaux. Évitez de vous éparpiller dans votre démarche de construction de votre carrière professionnelle. Concentrez vous sur des choses concrètes, sanctuarisez vos moments de partage et de formation dans vos fablabs. Prototypez vos projets et systématisez leur expérimentation. Que chacune de vos actions, s’il vous plaît, soit sanctionnée par des résultats concrets et tangibles. Faites de cela un point d’honneur. Progressez par petits pas, et savourez de petites victoires car c’est seulement ainsi que vous ferez bouger les lignes. N’hésitez pas à mettre vos projets en phase pilote même gratuitement s’il le faut, dans des institutions, des ONG, des écoles, des universités, des collectivités, des communautés. Cela vous permettra de recueillir des données et des chiffres … ceux-ci ont de la valeur monnayable demain ! Cela est un secret que je vous livre …

Je l’ai dit plus haut, je vois beaucoup trop d’activités sur les réseaux sociaux et je le répète encore, elles ne sont pas toutes faites pour vous. Conservez vos énergies créatives et gardez surtout la tête froide. Vous n’êtes en compétition avec personne et vous n’avez aucun retard à rattraper par rapport à qui que ce soit. Ce que je sais, c’est que vous avez votre avenir à co-construire ! Évitez de vous exposer. Surtout, sachez qu’on apprend rien dans le bruit ! C’est dans la tranquillité, dans la cohésion que vous allez bâtir votre carrière professionnelle. N’oubliez pas que les arbres de la forêt grandissent dans le silence. En voulant tout faire à la fois, lorsqu’on vous retrouve dans tous les événements et que vous êtes dans toutes les activités, au bout du coup vous n’aurez réussi à rien semer de durable et de constructif.

Créez votre chemin et avancez par l’expérimentation

Nous mettrons bientôt à votre disposition, ce qu’il vous faut pour avancer mais, ne regardez pas vos limites ni les difficultés. La sagesse dit : Lorsque vous arrivez dans un lieu hostile, ne cherchez pas à emprunter les chemins déjà tracés mais, tracez vous votre propre chemin. Ainsi, lorsque des personnes viendront après vous, elles diront : ici il est passé quelqu’un qui a tracé son chemin. Aussi, s’il n’existe aucun chemin, créez le votre. On sentira que quelqu’un est passé par là ! Si vous passez le clair de votre temps à passer par les chemins tracés par les autres, parce que vous fuyez les difficultés ou les obstacles, vous n’aurez été que de simples figurants dans le film de votre propre vie. Donc, créez vous un chemin sur la base de ce que vous savez faire, et n’oubliez pas que votre force c’est ceux qui sont autour de vous. Évitez aussi de rester trop longtemps dans la théorie. La théorie c’est bien mais, elle s’apprécie mieux par la pratique et l’expérimentation. Touchez du doigt ce que vous faîtes !

Je veux lancer un appel à tous les leaders et contributeurs des fablabs et tiers-lieux : documentez tout ce que vous faites dans vos espaces. Vos travaux, vos initiatives, vos applications, vos expérimentations, rendez-les publics. Vous devez être des ressources pour tous ceux qui fréquentent vos espaces et même pour toutes les personnes qui vous regardent de loin. C’est aussi une manière très simple de contribuer à votre niveau : faîtes votre part !

Les gens viendront vous voir parce qu’il y a chez vous, de la connaissance libre à partager.

Soyez forts, soyez libres …

mardi, novembre 15 2016

Free software: a springboard for digital technology in Africa?

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From the GNU Manifesto to free software

From 1983 to 1985, Dr Richard Stallman, writing in the “GNU Manifesto”, outlined his vision for developing a Unix-style operating system with an open source code.

He publicly expressed his motivations in the following terms: “I consider that the golden rule requires that if I like a program I must share it with other people who like it. Software sellers want to divide the users and conquer them, making each user agree not to share with others. I refuse to break solidarity with other users in this way. I cannot in good conscience sign a nondisclosure agreement or a software license agreement. […] So that I can continue to use computers without dishonor, I have decided to put together a sufficient body of free software so that I will be able to get along without any software that is not free.” 

Today, the free software movement has spread beyond the boundaries of Richard Stallman's city through communities of contributors whose knowledge and expertise continue to address specific problems around the world. Using software for any purpose, studying how it works, modifying it while adapting it to our usage needs and redistributing it to the entire community are the foundations of free software, which restores the central place of users in information technology.

Thus we are entering a new era, of information technology that is not imposed on users, communities or cultures. We are writing momentous chapters in the history of information technology, and digital technology in general, which is about providing profound solutions to the need for inclusive development and innovation. We are now talking about information technology which is adaptable and adoptable.


(Re)humanising our information technology for Guinea and Africa

It is now time to (re)humanise information technology and rebuild solidarity among people through digital technology, so that African issues can be solved by Africans, in Africa, with African expertise.

Everyone is asking a fundamental question. Can free software be a springboard for digital technology in Africa?

Today, the free software movement goes beyond information technology itself. We talk a lot more about freedom as an overarching concept than free software alone. This enables us to take free software out of the laboratories, hackerspaces and other “makerspaces”, to show ordinary citizens that free software and the free software movement can provide a blueprint for development in various parts of Africa, including Guinea.

In Africa, we continue to invest a lot of money into education, as this is something we remain committed to. As Nelson Mandela said, “Education is the most powerful weapon which you can use to change the world.” With this in mind, it would be pertinent to educate and train Africa's young people in a strategic way, empowering them with free knowledge that they can utilise to plan and take stronger action at their own initiative.

In order to train excellent application developers in Africa, African students must have the opportunity to access the source codes of existing software so they can study how they operate. Reviewing codes written by highly skilled developers will enable Africa's youth to gain skills and acquire expertise.

Giving Guinean youth access to free software will strengthen our continent, which suffers from a “double digital divide” when it comes to digital technology. Combining the free software movement with Guinea's youth will produce “made in Guinea” technical experts at our universities with the expertise to resolve Africa's challenges with an African perspective, combining a mix of skills, independence, openness, clarity, sharing, accessibility and collaboration.

We must not prohibit pupils and students at our African universities from sharing software source codes, making copies of software, sharing or helping one another. Unfortunately, this is what we see in many software agreements used on our campuses. African youth are taught division. They are educated to work and learn separately and individually, yet ironically, after obtaining their degrees, we ask them to work collaboratively at companies. If our society needs collective intelligence to survive, we need to teach it and make it our new currency.


African students have experienced starting from zero.

Free software that is accessible and open to all without restriction will allow us to rapidly prototype business ideas based on components of open and modifiable source codes. Let's give each young African the opportunity to create their own job!

These days, free software is everywhere in our daily lives. Spanning free digital mapping, value-added services in mobile telephony, SMS and mobile applications, collaborative platforms, collective intelligence systems, open electronic and open hadware, low-tech home automation, remote irrigation via SMS, land management through online participatory democracy platforms, telemedicine and more, nothing is beyond reach. Our vision of development needs to change now, and urgently. We need to shift our focus to digital inclusion.

Young Africans have already created applications from scratch using free software, and this should inspire us and inspire other young people in Guinea to take action.

The free software movement has given rise to horizontal training methods: learning together through experimentation. During these peer-to-peer learning sessions, participants learn to enhance their skills, but do so collectively. Each training session introduces a new aspect, so that the learner, rather than simply receiving knowledge, gets to share their experience, offer their commitment, present their skills and put them to use for the benefit of others. This is the kind of approach we need to promote and democratise in Guinea.

Another way to stimulate the development of digital technology is by making data publicly available, which will enable the free software movement to take root; in other words, Open Data. Public data must be easily and freely accessible and reusable. Not only is providing data to the public a legal obligation, it also represents a gold mine of invaluable opportunities.

Our African capitals, including Conakry, are evolving within a complex environment driven by a constant need to adapt through the improved application of technologies. And trying out new approaches, far removed from the weaknesses of the industrial model, the overconsumption of resources, the generation of waste and tools disconnected from the needs of users, is also a development focus for Africa.

vendredi, septembre 9 2016

Julie Owono: «L'Internet gratuit de Facebook n’est pas une aubaine pour l’Afrique»

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C'est l'un des hommes les plus influents et les plus riches du monde. La semaine dernière, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a fait sa première tournée en Afrique. Il s'est arrêté au Nigeria et au Kenya. Officiellement, il est venu à la rencontre des startup africaines. Mais en réalité, le jeune tycoon américain vise un milliard de nouveaux clients. Explications de l'avocate Julie Owono, du bureau Afrique de l'ONG «Internet sans frontières». Elle répond aux questions de RFI.

RFI : Pourquoi cette première tournée africaine de Mark Zuckerberg ?

Julie Owono : La tournée africaine de Mark Zuckerberg coïncide certainement avec son objectif et son projet actuel qui est celui de participer à la connectivité du prochain milliard d’internautes du monde à travers notamment son service, le service de sa société Free Basics qu’on appelle aussi Internet.org. L’idée de ce service est de fournir internet gratuitement aux plus démunis de la terre, ce qui parait de prime abord excellent et très louable. Pourtant nous pensons que l’enfer est pavé de bonnes intentions et dans le cas de Free Basics il y a au moins deux tromperies sur lesquelles il faut insister. La première c’est que Facebook ne propose pas un accès gratuit à internet à travers Free Basics, c’est à dire un accès à tout le savoir créé et constitué par l’humanité jusqu’à présent, mais simplement à Facebook, d’une part, et surtout à d’autres sites de base que Facebook aura présélectionné. La deuxième chose sur laquelle nous pensons qu’il y a tromperie, c’est évidemment la question de la gratuité. Il y a un adage bien connu qui dit que si un produit est gratuit, c’est que c’est vous la marchandise. Et en l’occurrence, effectivement, la question des données personnelles de ceux qui utilisent Free Basics se pose. Quand vous souscrivez ce service-là, vous acceptez que Facebook partage vos données personnelles avec des tiers. Or, on ne sait pas qui sont ces tiers. Tout ceci concourt à dire qu’évidemment, Free Basics n’est pas une bonne aubaine pour les pays africains. Et d’ailleurs, on se souvient que plus tôt cette année cette même proposition avait été refusée par le gouvernement indien, après que celui-ci ait été convaincu par une note des membres de la société civile, qui se sont tous accordée à dire qu’aussi bien sur le point de la vie privée - les données personnelles - que sur la question de la neutralité du net, c’est-à-dire le fait de ne pas choisir quel contenu sera délivré à un utilisateur d’internet, sur ces deux points-là l’entreprise Facebook ne proposait pas un service qui corresponde à l’architecture et à la philosophie d’internet.

Alors je crois que sur ce fameux produit Free Basics, qui est censé être gratuit, les produits Google comme YouTube ne sont pas gratuits. C’est ça ?

Ce qui n’est absolument pas surprenant puisque Google et Facebook se mènent une guerre commerciale en ce moment sur le continent africain, qui est effectivement le continent où l’on espère facilement connecter le prochain milliard.

Vous dites que Facebook et Mark Zuckerberg veulent obtenir les données personnelles d’un milliard de nouveaux internautes africains, sans doute de partager ces données personnelles avec des annonceurs publicitaires, mais est-ce que Facebook et Zuckerberg ne font pas déjà cela pour des centaines de millions d’Américains et d’Européens ?

Oui, mais en Europe par exemple, désormais il y a eu un règlement européen qui prévoit, qui impose à ces entreprises-là – en tout cas, ça a été l’objet de discussions – que les données personnelles des Européens soient stockées dans des serveurs qui sont situés dans l’Union européenne. C’est la première chose. Et la deuxième chose c’est que l’Union européenne impose à ces opérateurs économiques américains de respecter la législation en vigueur sur la protection des données personnelles. C’est ce même mouvement-là qui devrait être impulsé sur le continent africain et qui malheureusement n’existe pas pour l’instant puisque toutes ces entreprises-là viennent, signent des contrats, rencontrent les chefs d’Etat comme ce fut le cas de monsieur Zuckerberg avec monsieur Buhari, le président du Nigéria, sans qu’à aucun moment ces questions-là ne soient posées. Or, la question des données personnelles ce n’est pas simplement une question qui concerne l’individu. Ça concerne l’Etat dans son ensemble et ça concerne in fine des questions de souveraineté. Quand vous laissez à une entreprise privée le pouvoir de savoir ce que vos citoyens pensent, ce qu’ils mangent, où ils vont, avec qui, pourquoi… Vous imaginez bien le pouvoir que ça donne à une entreprise privée, qui de fait se retrouve beaucoup plus puissante que l’Etat.

Lire la suite sur RFI

vendredi, octobre 23 2015

Présidentielle ivoirienne : Que vos mots ne soient pas des maux !

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Nous sommes à quelques heures des élections présidentielles en Côte d'Ivoire et c'est le moment que j'ai choisi pour porter un message aux différents candidats en lice et dont j'ignore d'ailleurs le nombre à ce jour. Mes mots sont simples et se résument en cette citation d'Albert Jacquard « Il est nécessaire que la morale d'un peuple soit décidée par le peuple lui-même ; d’où le besoin d'une nouvelle forme de démocratie : la démocratie de l’éthique ».

Vous êtes aujourd'hui à l'heure de la sanction, oui je l'appelle l'heure de la sanction parce qu'après avoir écouté religieusement vos différents projets de société, je constate une chose : l’éthique s'est évaporée. Vous sollicitez les suffrages du peuple qui, sur le socle de sa souveraineté, réclame l’éthique démocratique que vous avez fait voler en éclats. Certains d'entre vous sont à ce challenge pour la première fois, quant d'autres s'y essaient pour la deuxième tentative, sans oublier ceux qui sans demander de quitus au peuple, réclame une reconduction. Tout cela se présente comme un beau paysage, mais sachez que c'est le peuple qui fera de vous ce que vous espérez devenir.

Vous avez tous parlé de démocratie participative sans mettre sur le plateau une mutualisation de nos acquis et de nos expériences démocratiques. L'indépendance acquise de haute lutte par nos pères, ne doit pas se transformer en un cauchemar pour nous, plongeant le pays dans le noir, la tristesse et la peur. Que vos comportements, vos appels et vos discours au soir de cette élection favorisent des reformes profondes dans les cœurs et tissent un environnement favorable à l’épanouissement de chaque ivoirien. Des enfants sont morts dans ce pays sans savoir pourquoi ! Nous avons détruit des familles avec la puissance destructrice des mots. Des jeunes filles ont perdu à jamais leur dignité par des phrases incomplètes avec des faux contours et des tournures malsaines. Des veuves font encore leur deuil. Nous avons creusé des tombes avec des mots, créant des maux avec des discours, désagrégeant la cohésion sociale, ionisant l'ambiance cordiale et crucifiant la politique inclusive. La misère a écrit de graves mines indélébiles et révélé des visages amaigris par l'hésitant lendemain. Nous avons effacé le regard de l'ivoirien. La violence a asséché nos cœurs, et défiguré notre fraternité dont les bordures mal conçues ne se cachent plus.

Si vous pensez que votre politique est raisonnée, alors donnez la raison à nos cœurs d'être heureux et acceptez de nous laisser vivre avec un minimum de joie, de bonheur et de cohésion. Plus personne ne sourit à un inconnu. Les émotions ont du mal à s'exprimer car retenues par de tristes réalités encore enfumées. Voilà, vous avez réussi à hanter nos cœurs avec des couleurs, des logos, des mots et bien encore des maux.

Loin de votre rivière meurtrière, qui j'espère est entrain de tarir, il y a des enfants sur l'autre rive qui ne demandent qu'à vivre et jouir du temps que la vie vous a offert à vous. Les mots sont tellement beaux, avec des articulations merveilleuses, qu'ils ne doivent plus servir de vecteurs de haine et de mort. Mesurez donc vos mots dans vos discours avant, pendant et après les élections présidentielles et donnez à ces mots des sonorités de vie pour une Côte d'Ivoire nouvelle et prospère.

Que vos mots au soir des élections ne soient pas des maux pour les ivoiriens !


Florent YOUZAN



Notes : Crédit photo : http://times24.info

mercredi, mai 27 2015

Olivier Devos, sache pour la énième fois que Logiciel Libre est différent de Logiciel Open Source

L'histoire de l'informatique est encore accessible à tous ceux qui veulent s'accorder le temps de la consulter et cela librement. Mais, quand celui qui refuse de s'instruire, et qui n'a pas une claire idée de la différence entre le Logiciel Libre et l'Open Source, décide de nous contredire en public, nous nous devons de lui proposer une réponse de manière structurée.

Olivier Devos écrit tristement qu'il n'existe pas de différence entre le Logiciel libre et l'open source car pour lui c'est juste un jeu de mots en français et en anglais. Cette affirmation est grossière et je ne peux pas laisser cette bourde intellectuelle sous silence surtout qu'elle est censée corriger l'un de mes articles intitulé : 10 points qui différencient l'Open Source du Logiciel Libre

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Selon Olivier Devos, Le Logiciel Libre est en français ce que représente l'Open Source en Anglais. Non, ce n'est pas correct de dire cela.

La différence entre le logiciel libre et l'open source, ce n'est pas une question de traduction comme veut le faire croire Olivier Devos. Ce n'est pas correct et c'est malsain de l'enseigner à la jeunesse africaine. Tous les livres sur l'histoire du logiciel libre présentent clairement la différence entre le logiciel libre et le logiciel Open Source.

Pour désigner le Logiciel Libre en anglais, nous disons « Free Software » et non « Open Source » comme le fait Olivier Devos.

Pour désigner le logiciel Open Source en français, nous disons « logiciel à code source ouvert » et non « logiciel libre  », comme veut le faire accepter Olivier Devos.

Le Logiciel Libre est un logiciel qui respecte 4 libertés fondamentales :

  • Liberté 0 : la liberté d'exécuter le programme comme vous le souhaitez et pour n'importe quel usage

  • Liberté 1 : la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter pour qu'il effectue les tâches informatiques que vous souhaitez (cette liberté impose que l'utilisateur doit avoir accès au code source. Le code dans ce cas doit être ouvert)

  • Liberté 2 : la liberté de faire des copies et de les distribuer même à un inconnu (cela permet ainsi d'aider son voisin)

  • Liberté 3 : la liberté de redistribuer aux autres utilisateurs les copies de vos versions modifiées (cela favorise la contribution)

Vous l'aurez peut-être remarqué : ces 4 libertés font référence aux droits de l'utilisateur.

Le logiciel Open Source est un logiciel à code ouvert, c'est à dire dont vous pouvez regarder le code source et qui a été propulsé par un mouvement dont le but était de contribuer à la création d'un nouveau type de marché et d'économie autour du logiciel à code ouvert (Open Source Software), en se débarrassant des orientations philosophiques et politiques du logiciel Libre (Free Software). Le logiciel à code ouvert (Open Source Software) ne s'est contentée que d'axer son discours sur les avantages matériels, techniques et économiques du Logiciel Libre.

Là où le logiciel à code ouvert (Open Source Software) présente une insuffisance et qui échappe malheureusement à l'attention constructive de bien de personnes, c'est que vous pouvez utiliser un logiciel à code ouvert (Open Source Software), le modifier puisque vous avez accès au code source et ensuite lui appliquer une licence open source qui peut-être très restrictive, donc se disqualifie en tant que licence libre. Certaines licences open source font du programme un logiciel privateur et viole les droits élémentaires des utilisateurs. Ainsi, un logiciel Open Source dans la main d'une personne mal intentionnée, peut devenir un logiciel privateur qui contrôle désormais tous les utilisateurs.

Il y a clairement une différence entre le Logiciel Libre et l'Open Source. Richard Stallman l'a profondément expliqué dans le billet suivant que je conseille à Olivier Devos. Pourquoi l'« open source » passe à coté du problème que soulève le logiciel libre [Richard Stallman]

Cela lui évitera désormais de dire que pour parler du « Logiciel Libre » en anglais on dit « Open Source ».

Pour encore lui permettre de se replonger dans le monde universitaire autour du Logiciel Libre, je lui recommande de lire le chapitre « Free Software et Open Source » délimité de la page 39 à la page 78 du livre « Utopie du Logiciel Libre » de Sébastien BROCA, sociologue et chercheur au Centre d'études des techniques, des connaissances et des pratiques (Cetcopra) de la Sorbonne. La version électronique de ce livre est partagée sous licence Creative Commons CC-By-NC-ND et consultable ici.

Pour occuper certainement le week-end d'Olivier Devos, je vais lui proposer de lire le « Droit des logiciels » écrit par François Pellegrini, Professeur des Universités en informatique à l'Université de Bordeaux et Chercheur au LaBRI et à l'Inria. Les pages 45 et 46 pourront visiblement éclaircir les analyses linguistiques d'Olivier Devos.

On peut ne pas être d'accord avec les idées d'un homme mais il ne faut jamais faire l'erreur d’énoncer des contre-vérités qui ont déjà fait l'objet de plusieurs études et analyses et qui sont couchées en noir sur du blanc. Bonne instruction, Olivier Devos !



Florent YOUZAN

vendredi, mai 22 2015

Olivier Devos, de la recherche du profit noir à l'incohérence intellectuelle

Ce billet est le 2ème d'une longue série de billets que je produirai au fil des jours en guise de droit de réponse aux âneries distillées comme un venin à mon endroit par Olivier Devos, directeur de la société Olidev. Je me sens dans l'obligation de donner une chance à la vérité afin de mettre à nu l’incohérence intellectuelle de ce monsieur, qui se présente comme un spécialiste de l'Afrique parce qu'il a certainement lu des livres de contes africains.

Du 13 au 25 octobre 2014, une formation de renforcement de capacité sur la cartographie numérique sous Openstreetmap a eu lieu à Abidjan en Côte d'Ivoire, pour le compte de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Olivier Devos était l'un des formateurs et était censé intervenir sur le développement d'applications web mobiles sous HTML5, intégrant des API de cartographie sous OpenStreetMap. Participait-il à cette formation, pour accompagner la philosophie du logiciel libre et inculquer la culture du collaboratif et des biens  communs numériques aux participants, ou était-il encore une fois conduit par son petit ventre affamé à la recherche d'un chèque ?

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Visiblement, ce monsieur allait intervenir sur le thème des API Openstreetmap dans les applis mobiles qu'il ne maîtrisait pas car le clair de ses travaux en applis mobiles et cartographie numérique se limitaient tristement à Google Maps. Il va donc raconter aux participants à cette formation qu'il n'est pas possible d'intégrer de la cartographie OSM dans des applis mobiles ? Ce monsieur, savait-il vraiment de quoi il parlait ? Il est tout de suite rappelé à l'ordre, au nom de l'intégrité intellectuelle, par un expert sénégalais qui lui démontre par la pratique et avec exemple à l'appui s'il vous plaît, comment intégrer de l'Openstreetmap dans une application mobile. Lamentable, de ne pas savoir ce dont on parle, pauvre Olivier Devos. Et c'est ainsi qu'il va finir la formation en évitant désormais de parler des choses qu'il ne maîtrise pas.

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Olivier Devos fait l'éloge d'une formation qu'il vient de
dispenser sur OpenstreetMap et applis mobiles.
nous sommes au 24 octobre 2014 ...

Deux mois après la formation sur Openstreetmap et applications mobiles, précisément le 31 décembre 2014, Olivier Devos peut-être rassasié après cette formation, va tourner sa veste et verser dans la diffamation contre le projet Openstreetmap. Il va aller jusqu'à denier publiquement via les réseaux sociaux le système de cartographie OSM. Voici ses propos lamentables et avides à l'endroit Openstreetmap :

« Comment peut-on faire confiance à un truc qui prend sa source depuis des cartes satellites de 2004 … ??? Dix ans … et comment faire confiance à un truc qui nous oblige à lui donner nos propres données géographiques … même Google, Bing (votre seul partenaire …) ou même Navquest et plan … ne nous oblige pas à faire cela … et vous soit disant communauté ouverte vous obligez les gens à stocker leurs informations géo chez vous ? Pour quel usage commercial ? Lamentable ... »


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Olivier Devos a fait ce post sur facebook, 2 mois après le seminaire
sur openstreetmap qu'il a animé pour le compte de l'OIF à Abidjan.
Nous sommes au 31 décembre 2014


Quelle carence qui résonne aussi fort ? Pauvre Olivier Devos, tu as besoin d'instruction ! Comment peux tu tenir de tels propos après avoir animé une formation sur OpenStreetMap et pour laquelle tu aurais encaissé une prime ? Ou bien avais tu juste besoin de te faire de l'argent via une formation ? Ton incohérence est trop flagrante, et c'est ce plat que tu veux servir à la jeunesse ivoirienne et malheureusement .. que tu sers déjà à tes clients qui vont maintenant découvrir qui tu es en réalité. Dans quel manuel as-tu lu toutes les âneries que tu racontes ? Pour le chapitre 0 de ton instruction sur Openstreetmap, je vais t'apprendre que OSM ne stocke ou ne manipule aucune donnée géo personnelle. Même les étudiants les moins assidus le savent … informe-toi et forme-toi ! C'est triste et honteux !

Olivier Devos ta recherche de profit va te perdre … et pour moi tu n'es qu'un affamé qui s'est parachuté sur le territoire africain croyant se faire du « profit noir » sur le dos de la jeunesse. Tu m'as déclaré personnellement la guerre alors … je te combattrai jusqu'à la dernière énergie et aucune communauté numérique de jeunes africains quelque soit le pays où tu iras ne se laissera distraire par tes basses besognes.


Florent YOUZAN



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Ce billet est le premier d'une longue série de billets que je rédigerai sur douze (12) mois au fil des jours en guise de droit de réponse aux âneries distillées comme un venin à mon endroit par Olivier Devos, directeur de la société Olidev.

J'ai décidé de répondre à un homme, Olivier Devos, ce monsieur qui n'a aucune culture du logiciel Libre et qui pense pouvoir donner des leçons à la jeunesse ivoirienne. Olivier Devos n'est qu'un opportuniste affamé meublé d'une carence intellectuelle notoire. Tu n'as rien à nous apprendre sur l’écosystème numérique en Afrique et particulièrement en Côte d'Ivoire. J'ai décidé de te répondre pour t'instruire car visiblement tes casseroles vides font trop de bruit. Depuis que tu es en Côte d'Ivoire, combien de jeunes ivoiriens as tu embauché ? Quelles sont tes œuvres en faveur de tous ces jeunes ? Où sont tes œuvres dans le numérique et écosystème des logiciels libres en Afrique? Combien d'euros as-tu investi dans cette jeunesse ivoirienne? Tu passes le clair de ton temps à raser les murs des ministères, des grandes écoles à la recherche de ton pain quotidien, croyant pouvoir obtenir la faveur de ta peau blanche. Je n'accepterai jamais que quelqu'un qui a raté sa carrière professionnelle en France vienne en Côte d'Ivoire pour nous narguer et se présenter comme un spécialiste de la Côte d'Ivoire. Tu n'es qu'un opportuniste au regard triste et la moralité douteuse.

OlivierDevosAbidjan.jpgQuand on se présente comme un intellectuel, on ne vient pas se cacher derrière les posts Facebook de jeunes étudiants pour se donner de la visibilité encore moins de la réputation numérique. Une réputation ne se décrète pas mais elle se construit ... mais tu es trop intelligent pour le savoir. Le conseil que je te donne est de te créer un blog sur lequel tu exposeras tes idées de pseudo-spécialiste de l'Afrique, si tu penses qu'elles valent le poids d'être exposées à la jeunesse africaine. Cela fait plus de douze (12) mois que tu déverses ton venin sur les réseaux sociaux et tu as osé m'attaquer publiquement et me traiter de noms que je vais taire ici, alors que tu ne me connais pas et tu ne m'as jamais vu de tes yeux. J'ai cru que mon silence sur les douze (12) mois allait t'instruire mais, je constate que tu as besoin de beaucoup plus que le silence pour être éduquer. Je vais donc faire une série d'articles sur douze (12) mois dans lesquels je mettrai à nu tes basses besognes. Comment tu veux te servir des associations et communautés de jeunes ivoiriens pour faire ton business ? Comment tu as été éjecté de plusieurs sociétés et associations ? Comment tu as voulu te servir de l'AI3L avant d'être vomi par ses membres les plus jeunes ? Comment tu rases les murs des ministères ? comment tu vends l’illusion et le mensonge à tes clients s'il y en a encore qui n'ont pas découvert ton jeu trouble et malsain ?

Je me pose encore la question, de savoir comment un intellectuel qui se respecte et qui dénigre Openstreetmap peut-il accepter de faire une formation sur openstreetmap parce qu'il y a un chèque à la clé : j'ai honte à ta place, tu n'es qu'un affamé sans scrupule mais les ivoiriens sauront bientôt qui tu es en réalité.

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Je t'invite à un débat public contradictoire devant tous les ivoiriens, je propose que nous le fassions dans une salle de 3.000 places que toi et moi allons payer de nos poches (moi je suis habitué à investir dans la jeunesse et ma lutte pour le logiciel libre, toi tu vas certainement attendre un chèque avant de te décider mais fais le vite ....). Un débat au cours duquel chacun de nous exposera son schéma directeur pour une véritable société numérique en Côte d'Ivoire. Je te montrerai la différence entre la technique et la technologie et je te présenterai ce qu'est en réalité le transfert de technologies en Afrique.devos_osm.jpg

Oliver Devos, tu as une pâle image de l'Afrique et particulièrement de la Côte d'Ivoire et ton propre venin te détruira ... pauvre intellectuel et pseudo-spécialiste de l'Afrique, il ne suffit pas de lire un livre de contes africains pour être spécialiste de l’Afrique !

Florent YOUZAN

dimanche, mars 15 2015

« Ouvrons les savoirs d'aujourd'hui pour qu'ils deviennent les fondements de la créativité de demain »

Ce billet est l'ensemble des tweets que j'ai réalisé dans le cadre de la rubrique #RegardsLibres de mon blog. Le thème retenu pour cette 2ème série de tweets est : « L'Open Education ». J'ai donc présenté ma vision, mon rêve, ma démarche, mes perspectives et mon argumentaire pour l’Éducation Ouverte en Afrique. L’Éducation Ouverte englobe les ressources, les outils, les techniques et les pratiques qui utilisent un cadre de partage libre et ouvert pour améliorer l'accès à l’Éducation  et contribuer ainsi à l'efficacité dans le monde.

Mes tweets pourraient se résumer en cette phrase :   « Ouvrons les savoirs d'aujourd'hui pour qu'ils deviennent les fondements de la créativité de demain »



dimanche, février 15 2015

On ne réinventera pas l’Éducation en Afrique depuis l’extérieur

Regards Libres : L'éducation en Afrique. L’éducation en Afrique , mon avis, ma vision, mon rêve, ma démarche, mes perspectives en quelques tweets en 45 minutes Chrono #RegardsLibres .

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