samedi, mars 19 2016

Le Lab Innovation Afrique n'est pas une fin mais un pont ...

sg_local1.jpg

Aux Innov'days Afrique, les 6 et 7 février 2016 à Dakar, nous avons vécu avec toutes les équipes qui ont été retenues pour cet hackathon, un moment très exceptionnel, parce qu'on a vu se dérouler plusieurs intelligences. On a vu s’entremêler des initiatives très intéressantes et au bout du compte, on a pu retenir trois (03) projets qui démontrent clairement comment la jeunesse africaine à la possibilité d'adresser les problèmes des africains, réinventer le quotidien de la banque en Afrique et donner aussi une autre coloration à l'usage que nous faisons de la banque en Afrique.

Ces projets seront accompagnés par le « Lab Innovation Afrique » de Société Générale, qui aura fondamentalement pour rôle et objectif d'accompagner tous ces projets dans un processus d’accélération et d'incubation et de donner à ces projets une marge d’expérimentation. Le Lab Innovation Afrique n'est pas une fin, mais un pont qui se crée entre l'écosystème des start-up africaines et Société Générale qui a décidé d'ouvrir toute sa réflexion sur la démarche de création, d'innovation, la démarche de création d'usages nouveaux à des jeunes start-up qui ont aujourd’hui la possibilité d'adresser concrètement toute la dimension de l'enjeu de croissance et d'ouverture d'une grosse banque comme Société Générale.

lab_Innovation_Afrique.jpg

Ce qui est important et qu'il faut savoir, c'est qu'un Lab d'innovation comme celui sur lequel nous allons travailler doit pouvoir se bâtir sur une communauté et tout un écosystème. Et toutes les 8 équipes participantes aux Innov'days Afrique constituent une manne intéressante pour l'écosystème et bien au-delà nous allons jusqu'à toucher toutes les intelligences qui ont participé à cet hackathon. Comme vous le savez, nous avons eu au départ 250 projets, et sur les 250projets 14 ont été retenus pour un bootcamp qui a été un sanctuaire d'expression des besoins que doit aujourd'hui adresser la banque. Nous comptons capitaliser en restant en contact avec toutes ces équipes, en essayant de créer une animation, une interaction avec toutes ces équipes et voir comment ces équipes peuvent capitaliser sur leurs compétences et sur la cohésion d'ensemble dans les différents projets.

Alexandre Maymat : « Les africains sont en train de trouver leur propre manière de vivre l’expérience bancaire »

Présent à Dakar au Sénégal, à la faveur du lancement du Lab Innovation Afrique du Groupe Société Générale qui a sanctionné le hackathon Innov'days Afrique, M. Alexandre Maymat Responsable Afrique pour le Groupe Société Générale, est revenu sur la transformation digitale que vit l'Afrique et qui est en train de réinventer profondément l’expérience bancaire des africains.

Alexandre_Maymat_responsable_Afrique_SG.JPG

Alexandre Maymat : « Les africains sont en train de trouver leur propre manière de vivre l’expérience bancaire »

« … Je suis venu aujourd'hui au Sénégal, pour lancer au travers d'un concours, notre Lab de l'Innovation que nous lançons ici à Dakar, pour s'associer à l'environnement des start-up africaines et développer de nouveaux usages, de nouveaux produits et de nouvelles manières de nouer la relation, que nos banques doivent avoir avec nos clients. Nous considérons en effet, qu'il est en train de se passer quelque chose en Afrique. Le digital est en train de révolutionner la manière dont les africains s’approprient la banque, la manière dont les africains consomment la banque. Les africains sont en train de trouver leur propre manière de vivre l’expérience bancaire.

C'est important que nous en tant que banque internationale très implantée au plan local depuis 50 ans, nous ayons la capacité de comprendre ce qui est en train de se passer, d'identifier les nouveaux usages avec lesquels on va consommer la banque et de lancer des expérimentations dans nos différents pays pour trouver à travers, en bénéficiant des apports des nouvelles technologies, une manière plus simple, plus conviviale et plus inclusive de faire notre métier bancaire.

Je suis particulièrement fier d'avoir lancer ce concours ici en Afrique. C'est la 1ère fois que Société Générale fait un concours d'innovation pluri-pays et il le fait ici chez vous. C'est toute la démonstration de cette dynamique extraordinaire que l'Afrique est en train de démontrer au monde, dans cette nouvelle phase de croissance qu'elle a auguré voici 10 ans et sur laquelle nous souhaitons capitaliser pour continuer à ancrer notre expérience bancaire au bénéfice des populations africaines. »

vendredi, mars 18 2016

Le logiciel Libre : une dynamique de vie axée sur l’intelligence collective et l'innovation ouverte

Ce texte est extrait d'une interview que j'ai accordée à StartupBrics, et cet extrait reprend un volet de mon combat pour la promotion des logiciels libres et de l'intelligence collective. Je vous invite à le (Re)découvrir.

innovafrica.jpg

Un des avantages du logiciel libre est la possibilité de faire en sorte que la technologie ou l’infrastructure s’adapte au métier de l’entreprise et c’est ce qui constitue notre quotidien. Ainsi, il faut en général écouter le métier du client, comprendre ses besoins, pour savoir là où il souhaite aller. Puis nous trouvons le logiciel libre ou l’ensemble de briques logicielles libres qui peuvent donner une solution appréciable pour cette entreprise.

Oui chaque jour est un nouveau défi car on écoute un nouveau besoin et cela nous permet de trouver le logiciel à code ouvert ou la technologie libre qui va avec et nous permettant de trouver des solutions inclusives.

Pour tout entrepreneur, il y a des difficultés tout au long de son parcours et ces dernières sont souvent tellement fortes qu’on a à un moment donné, envie de s’arrêter. Mais il faut se dire que cela fait partie de la vie. Beaucoup disent que l’entrepreneuriat est un parcours du combattant, je dirais plutôt que l'entrepreneuriat c’est une vie, donc il faut la vivre avec ses difficultés, ses hauts et ses bas, mais toujours avoir en objectif la cible que l’on s’est fixée.

Donc c’est vrai que l’on a rencontré beaucoup de difficultés, mais on avait choisi d’entreprendre dans les logiciels libres et l'innovation ouverte et il fallait que l’on trouve les voies et moyens d’aller jusqu’au bout, c’est notre premier challenge. Je pense que les difficultés sont faites pour être surmontées ; c’est parce qu’il y a des solutions qu’on dit qu’il y a des difficultés.

J’ai eu de la chance de bénéficier de beaucoup de conseils et de l’intelligence de plusieurs leaders des logiciels libres. C'est ce qui me permet aujourd'hui de rester dans le champs des actions. Je me dois ainsi en retour de partager également ce que j’ai reçu à de futurs leaders qui ont à cœur de continuer le combat d'une informatique libre et ouverte, bâtie sur une intelligence collective.

Je comprends que certains disent qu’on ne puisse pas générer des dividendes avec les logiciels libres et l'intelligence collective, mais en réalité la philosophie du logiciel libre possède aujourd’hui ses propres modèles économiques et ce qui est réconfortant c’est que ceux-ci évoluent et se remodèlent constamment par cette intelligence collective. Oui cette communauté, dénominateur commun de toutes les initiatives libres, réfléchit au quotidien sur les modèles économiques en les adaptant à nos réalités, et c’est selon moi la force des logiciels libres.

Il s’agit d’une dynamique de vie, un challenge Entrepreunarial axé sur l’intelligence collective et l'innovation ouverte.

jeudi, mars 17 2016

«L’Afrique des valeurs a besoin de nous» : Florent Youzan, Lab Innovation Afrique

fy_Lab_Innovation_Afrique.jpg

C’est officiel ! La Société Générale a choisi l’Ivoirien Florent Youzan pour piloter le Lab qu’elle vient de créer à Dakar, la capitale sénégalaise. Un espace qui a pour vocation de « stimuler et d’accélérer l’innovation au sein de toutes ses filiales d’Afrique subsaharienne ».

Ce « laboratoire d’idées », tourné vers l’action, « servira d’incubateur pour des initiatives innovantes, notamment celles qui naissent dans les filiales de la Société Générale sur le continent » souligne l’établissement bancaire dans un communiqué dont l’Essentiel a reçu une copie.

Et pour tenir cet engagement, la « Générale » a porté son choix sur un Expert Consultant en Innovation Ouverte. Diplômé en ingénierie des Sciences Informatiques, Florent Youzan est surtout connu pour avoir développé une expertise dans le domaine des technologies de l’information et de la communication au service du développement, au sein de plusieurs structures dont le Labomobile. Un laboratoire des technologies ouvertes et libres au service du développement en Afrique.

Il est d’ailleurs le Fondateur de Doolawi Open Innovation, une entreprise de prestation de services informatiques, télécoms et énergies renouvelables. Mais ses actions ont été encore plus visibles à travers Ovillage, un espace d’intelligence collective et d’innovation sociale qu’il a co-fondé, et qui est situé à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Un nouveau challenge s’ouvre devant Florent. Dans une interview exclusive, « Monsieur Libre » (son surnom) présente les grands axes de sa nouvelle mission. Palpitant.

Lire la suite sur le portail d'information L'essentiel.Ci

Lab Innovation Afrique : Société Générale accélère sa stratégie d’innovation en Afrique avec l’ouverture d’un lab à Dakar

lab_innovation_afrique.jpg

Société Générale annonce aujourd’hui la création d’un Lab à Dakar qui a pour vocation de stimuler et d’accélérer l’innovation au sein de toutes ses filiales d’Afrique subsaharienne. Ce « laboratoire d’idées », tourné vers l’action, servira d’incubateur pour des initiatives innovantes, notamment celles qui naissent dans les filiales de Société Générale sur le continent. La Banque annonce également l’arrivée de Florent Youzan, Expert Consultant en Innovation Ouverte, qui aura pour mission d‘accompagner le Groupe dans le pilotage du Lab.

« Le continent africain est en pleine évolution et nous accompagnons ces changements en misant sur le renforcement continu de notre expertise marketing et sur l’innovation. Nous devons nous imposer en Afrique comme des créateurs d'usage dans un contexte où les nouvelles technologies modifient, plus vite que dans des environnements plus matures, les besoins de nos clients et notre capacité à y répondre. C’est dans ce cadre que nous créons à Dakar ce « laboratoire d’idées » avec l’appui de Florent Youzan, qui incarne la nouvelle génération d’entrepreneurs africains et qui nous apporte sa solide expérience dans le développement de projets innovants », commente Alexandre Maymat, Responsable Afrique pour le groupe Société Générale.

« Je me réjouis de ce nouveau challenge. Présent dans 18 pays sur le continent africain, le groupe Société Générale représente un lieu d'engagement quotidien et d’expériences de vie, pour expérimenter de nouveaux usages et développer des solutions innovantes. Ce Lab est un pont entre un grand groupe bancaire et l'écosystème des start-ups africaines, des communautés ascendantes de savoirs et de savoir-faire, qui adressent des enjeux de croissance et d'ouverture », déclare Florent Youzan, Expert Consultant en Innovation ouverte.

Pour renforcer son interaction avec l’environnement local, la nouvelle structure, co-construite avec bluenove, sera hébergée par Jokkolabs, une organisation indépendante qui possède des espaces de co-création et de créativité dans 7 pays en Afrique.  Ainsi, l’équipe dédiée sera immergée dans l‘écosystème d’innovation ouverte, en contact permanent avec les acteurs locaux (start-ups, entrepreneurs, experts…) et pourra tester l’adéquation des projets innovants du Groupe avec les tendances du marché local. Elle pourra ensuite développer les idées jugées pertinentes et en accompagnera leur mise en œuvre dans les réseaux Société Générale en Afrique.

«  Nous sommes heureux d’accueillir Société Générale au sein de la communauté de Jokkolabs et de les accompagner dans cette démarche » ajoute Karim Sy, Fondateur de Jokkolabs.

Un hackathon pour lancer  l’incubateur

En amont de cette ouverture, Société Générale a lancé, avec l’appui de Jokkolabs et de bluenove,  son premier hackathon en Afrique « Réinventons ensemble l’expérience client en agence », ouvert à l’ensemble des développeurs et startups de la région Afrique subsaharienne.
A l’issue de la remise des prix qui s’est tenue le 10 février à Dakar, le vote du jury a permis d’établir le palmarès suivant :

1er prix - récompense de 8 000 euros (5 247 656 XOF), décerné à l’équipe « Dev Engine labs » originaire du Togo et du Bénin, pour son outil de conquête de la clientèle jeune .

2ème prix - récompense de 4 000 euros (2 623 828 XOF), décerné à l’équipe « Bankiz » originaire du Bénin pour son projet de borne interactive.

3ème prix - récompense de 2 000 euros (1 311 914 XOF), décerné à l’équipe « TechLabs 28 » originaire du Sénégal pour son projet de tablette pour les agents d’accueil.

Les trois équipes finalistes verront leurs projets développés en mode pilote dans trois filiales du groupe Société Générale en Afrique (au Sénégal, au Burkina Faso et au Ghana). Par ailleurs, l’ensemble des 8 équipes finalistes font maintenant partie de la communauté du Lab.

Côte d'Ivoire : Des jeunes ivoiriens reflechissent à des recettes informatiques libres pour la cybersécurité

risks2016.jpg

La Secrétaire Générale de la Francophonie a placé l’année 2016 sous le thème du vivre ensemble, qui exprime la volonté commune des pays francophones de lutter contre les extrémismes et la radicalisation sous toutes leurs formes. L’internet étant un important vecteur de ces menaces, l’OIF a organisé, en Côte d’Ivoire, du 8 au 10 février 2016, une Conférence internationale pour discuter des enjeux de la lutte contre la criminalité en ligne et proposer une déclaration et un plan d’actions dans le domaine de la cybersécurité et de la cyberdéfense.

Le Fonds francophone pour l’innovation numérique s’est associé à cette initiative afin de permettre à de jeunes professionnels ivoiriens du numérique, spécialistes en matière de cybersécurité, de proposer à leurs administrations publiques des solutions numériques pour lutter contre la cybercriminalité. Le FFIN a donc organisé le concours intitulé #RiSk[Solutions] (Solutions des jeunes francophones pour la cybersécurité) 25 au 28 février 2016 à l’École Supérieure Africaine des TIC (ESATIC), sur participation à un appel à candidature national lancé en Côte d’Ivoire

Cette compétition dont l’acronyme signifie Recettes informatiques de Scripts et Kits propose aux participants de tester leurs connaissances et compétences en matière de cybersécurité, en explorant les systèmes informatiques similaires à ceux utilisés par les administrations publiques, afin d’identifier les risques informatiques qu’elles encourent au quotidien et apporter des solutions pour parer à ces périls potentiels.

Pour cette édition du concours en Côte d’Ivoire, le Fonds s’est associé au Ministère de l’Économie numérique et de la Poste ivoirien et l’ESATIC qui a accueilli l’événement, durant quatre jours.

Le concours a réuni 53 jeunes participants, dont 6 filles, organisés en 11 équipes, pour la plupart étudiants, professionnels ou porteurs de projets dans le domaine de la sécurité informatique.

risks2.jpg

Afin de mieux cerner la thématique, les candidats ont suivi plusieurs modules didactiques dispensés par un panel d’experts nationaux et internationaux en sécurité informatique .A l’issue de ces formations les experts ont remis aux participants les kits et scripts informatiques à codes ouverts, devant servir de support de travail de base aux compétiteurs, afin qu’ils construisent les applications originales de cybersécurité, principalement à l’usage de l’administration publique.

Ensuite a débuté, le marathon de codage informatique pendant lequel, les équipes candidates ont bénéficié du soutien de plusieurs mentors, chargés de les orienter dans la conception de leurs applications.

Le 1er prix d’une valeur de 10 000 euros a été attribué au projet YÔBOUÉKALÉ qui est une plate-forme de détection de vulnérabilités unique fonctionnant sous différents environnements et pour plusieurs plate-formes ( réseaux , base de données , web, etc.). La solution doit agréger tous les détecteurs de vulnérabilités existants en un seul afin d’éviter aux entreprises et aux administrations publiques d’avoir recours à plusieurs types de Scanners de vulnérabilités. La plate-forme propose des moyens de corrections pour les failles détectées, avec un système d'authentification SSH et des alertes via courrier électronique et SMS, pour les administrateurs en charge des systèmes informatiques.

Le projet OPENTECH, qui a remporté le 2ème prix de 6 000 euros propose d’aider les utilisateurs à vérifier que les informations d'un mail (expéditeur, contenu, liens) proviennent bien de la source désignée ; cette solution est conçue pour lutter contre le phénomène, dit de phishing laquelle est une technique utilisée pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité. La technique consiste à faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un tiers de confiance afin de lui soutirer des renseignements personnels : mot de passe, numéro de carte de crédit, date de naissance, etc. C'est une forme d'attaque informatique reposant sur l'ingénierie sociale. Elle peut se faire par courrier électronique, par des sites web falsifiés ou autres moyens électroniques.

Le 3ème prix d'une valeur de 4.000 euros est revenu à l'application FUTURAMA, conçue pour lutter contre les arnaques communément appelées "Broutage" en Côte d’Ivoire, et apporter une sécurité supplémentaire aux applications web. La solution nommée Serenity Mobile analyse le contenu des SMS afin d'attirer l'attention de l'utilisateur en lui envoyant une notification lorsque le SMS contient un certain nombre de mots clés détectés suspects et permettre à l'utilisateur de transférer le message à la plate-forme Serenity qui se charge d'alerter les autorités compétentes en vue de prendre les mesures qui s'imposent.

Les trois lauréats ont également remporté une année d’accompagnement pour l’amélioration et le prototypage du projet.

Sourcehttp://www.francophonie.org/Risk-abidjan-46805.html

dimanche, février 14 2016

Un hackathon sur la Cybersécurité à Abidjan du 25 au 28 février 2016

risks.png

L’OIF lance la 2e saison des "innovathons" de la Francophonie. Après le développement durable l’année dernière avec les 55h, la thématique de 2016 se concentre sur la cybersécurité à travers le concours #RiSk[S].

L’Internet étant un important vecteur de ces menaces, l’OIF organise en Côte d’Ivoire, en février 2016, une conférence internationale pour discuter des enjeux de la lutte contre la criminalité en ligne et proposer une déclaration et un plan d’actions dans le domaine de la cybersécurité et de la cyberdéfense.

Le Fonds francophone pour l’innovation numérique (FFIN) s’associe à cette initiative afin que de jeunes professionnels ivoiriens du numérique, spécialistes en matière de cybersécurité, puissent proposer à leurs administrations publiques des solutions numériques pour lutter contre la cybercriminalité.

A cet effet, le FFIN organise  le concours  #RiSk[Solutions] (Recettes informatiques de Scripts et Kits), qui propose aux participants d’explorer les systèmes informatiques similaires à ceux utilisés par les administrations publiques, afin d’identifier les risques de cyber intrusion qu’elles encourent au quotidien et apporter des solutions pour parer à ces périls potentiels.

En pratique, les candidats se verront attribuer un kit d’outils informatiques et de scripts à codes libres et ouverts, avec lesquels, ils auront à construire des solutions numériques complètes, durant un marathon organisé sur deux jours, notamment du vendredi au dimanche.

Les pays pilotes de cette édition 2016 sont : la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Vietnam, Maurice et Madagascar.

Première étape : la Côte d’Ivoire, du 25 au 28 février, en suivi de la conférence internationale sur les enjeux de la lutte contre la criminalité en ligne, organisée par l’OIF début février à Abidjan. logo-Risks.jpg

Rejoindre la communauté sur facebook en cliquant ici

Suivre le concours RISKS sur Twitter

Hashtags officiels : #Cybersecurite #RisksSolutions



Source : Site officiel de l'OIF

lundi, décembre 28 2015

Le service de dépannage de la CIE est-il en panne de numérique (1/2)

cie.jpg

L'histoire que je vais vous raconter est le plat servi chaque jour aux ivoiriens par le service de dépannage de la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE). Si vous êtes à Abidjan et que vous avez déjà été confrontés à des pannes d’électricité à votre domicile ou dans votre rue, c'est que vous connaissez mon histoire. Mais, si vous n'avez jamais été assistés par l'équipe de dépannage de la CIE, voici l'histoire que vous risquez de vivre très bientôt.

Lorsque vous sollicitez l'assistance du service de dépannage et éclairage public de la CIE en composant le numéro 179, l’opératrice qui vous accueille à l'autre bout du fil, va d'abord vous soumettre un premier exercice ennuyant qui consiste à vous demander plusieurs informations sur votre identité, vos installations électriques pour enfin mettre un point d'honneur sur le motif de votre appel c'est à dire la panne. Elle n'oubliera surtout pas de demander votre localisation géographique (Commune, Quartier, Rue et même N° de lot). Mais ne pouvait-on pas juste fournir son numéro de téléphone portable, son identifiant d'abonné et les articulations de la panne d’électricité ? Je crois que la CIE dispose déjà d'un bon nombre d'informations nous concernant ? Que fait le service dépannage de toutes ces informations que nous avons fournir à l'abonnement ?

Tout commence lorsque l’opératrice vous demande votre localisation géographique, votre commune, votre quartier, votre rue, lot et même îlot. Ma première question est toute simple : la CIE n'a t-elle pas toutes ces informations au point de nous les faire répéter à chaque appel, surtout que je suis facturé au prix d'un appel local ? Le service dépannage va donc prendre tout le temps qu'il lui faut pour le traitement de notre requête. On me dira qu'il y a plusieurs requêtes à traiter à la fois !

Lorsque votre requête est prise en compte pour un éventuel traitement, vous recevez cette fois-ci l'appel d'un technicien qui, pour des vérifications, vous demande de confirmer les informations initialement données à l’opératrice. On rentre dans un nouveau cycle pour finir par la fameuse question : peux t-on avoir votre localisation exacte ?

Plusieurs heures après, la fameuse équipe de dépannage arrive dans votre quartier, se met à mille lieues et vous demande de venir à leur rencontre. Mais, à quoi sert alors le chapelet d'informations transmises avec à la clé la localisation allant du quartier au N° du lot en passant par la rue ? Me voici en train de marcher à la rencontre de l’équipe de dépannage de la CIE à 23H35. Mais pourquoi diantre veut-on encore nous ramener plusieurs années en arrière. La cartographie des points d’intérêt n'existe t-elle pas ?

La suite de l'histoire dans mon prochain billet !


Florent YOUZAN

jeudi, décembre 24 2015

Micro-Blogging : Comment sauvegarder vos 3000 derniers tweets en ligne de commande

tweet.jpg

Il y a quelques jours, je publiais un tutoriel sur l'installation et la configuration du client Twitter t. Ce client Twitter fonctionne via le terminal de Gnu/Linux et il permet avec quelques lignes de commandes d'interagir avec le réseau social de micro-blogging.

Aujourd'hui, je présente l'une des nombreuses commandes (plus de 50 commandes) que t met à la disposition des amoureux de Twitter et du terminal sous Gnu/Linux. Cette commande nous permet , en une seule instruction, de sauvegarder dans un fichier au format CSV les derniers tweets publiés par un utilisateur.

Supposons que je veille en une seule ligne de commande, sauvegarder les 3.000 derniers tweets d'Edith Brou, la toute nouvelle présidente de l'Association des Blogueurs de Côte d'Ivoire (ABCI). Il suffit de taper dans le terminal la commande suivante :

$ t timeline @edithbrou -n 3000 --csv > 3000tweetsDidi.csv

L'option -n de cette commande permet de spécifier le nombre de tweets que nous voulons récupérer. Donc si nous voulons récupérer les 500 derniers tweets, il suffira d'indiquer l'option -n 500 dans la commande.

L'option --csv indique le format de sortie de la commande. La syntaxe de cette option est :

--csv > nomDeVotreFichier.csv

Le fichier sera sauvegardé dans le dossier courant et pour l'ouvrir il suffira de taper la commande :

$ libreoffice nomDeVotreFichier.csv

Dans mon cas, pour ouvrir le fichier de sauvegarde des 3.000 derniers tweets de la Présidente de l'ABCI, j'ai tapé la commande :

$ libreoffice 3000tweetsDidi.csv

Une copie de ce fichier est disponible en téléchargement ici


Le fichier ainsi sauvegardé contient 4 colonnes :

- ID : l'identifiant du tweet

- posted at : la date de publication du tweet

- screen name : le pseudo Twitter de celui qui a posté le tweet

- text : le contenu du tweet


Pour finir ce tutoriel, si vous voulez savoir qui est Edith Brou, la Présidente de l'ABCI, tapez la commande suivante :

$ t whois @edithbrou

Voici la réponse que me donne mon terminal :

whois_edithbrou.jpg

Joyeuses fêtes de Noël et Sincères Félicitations à Edith Brou qui prend les rênes de l'Association des Blogueurs de Côte d'Ivoire (ABCI).



Florent YOUZAN

lundi, décembre 21 2015

Twitter en ligne de commande sous Gnu/Linux

CliT_16.jpg

Ce tutoriel a été rédigé à l'attention de tous les jeunes makers de Ovillage qui ont décidé depuis quelques temps de développer des outils et des plate-formes libres permettant de réutiliser les API fournis par le réseau social Twitter. Afin de leur permettre de manipuler aisément les API mis à leur disposition par Twitter, j'ai décidé de revenir sur l'installation pas à pas du client Twitter t développé par Erik Michaels-Ober sous Ruby, et qui se laisse tutoyer en ligne de commande. Un bel outil qui permet de prendre le contrôle de son compte twitter et de tirer le meilleur profit de ce réseau social qui met à la disposition des développeurs et autres utilisateurs une vaste banque de données aux usages divers.

Les manipulations présentées dans ce tutoriel ont été réalisées sous Ubuntu 14.04 LTS et se résument à installation et à la configuration de Twitter CLI t

Après l’installation et la configuration de t , vous pouvez vérifier les comptes Twitter que vous avez configuré sur votre client Twitter.

  • La commande que vous devez taper dans le terminal pour afficher les comptes twitter rattachés à t est :
    t accounts
  • Pour avoir de l'aide sur la commande t
    t help
  • Pour poster un tweet
    t update "Je code pour exister. Je CoExiste !!!"
  • Pour avoir les détails sur le compte d'un utilisateur
    t whois @OvillageCi
  • Pour afficher des statistiques sur des utilisateurs
    t users -l @fyouzan @mviross
  • Pour suivre des utilisateurs
    t follow @OvvilageCi @Afriworkers
  • Pour vérifier si un utilisateur suit un autre (exemple : Est ce que @OvillageCi suit-il @mviross ?)
    t does_follow @OvillageCi @mviross

Dans les prochains billets, je reviendrai sur les différentes commandes et les fonctionnalités et les usages possibles. Mais vous pouvez avoir des informations très détaillées sur le lien GitHub de t : https://github.com/sferik/t


Florent YOUZAN

mercredi, décembre 16 2015

Albéric CHIMON : « L'Occident a beaucoup à gagner s'il change son mode actuel de coopération en Afrique »

alberic_chimon.jpg

Albéric CHIMON était un ingénieur en télécommunications et spécialiste en innovation frugale, réseaux Sans Fil et énergies renouvelables. Avec LABOMOBILE Innovation, un collège d'experts, dont il était le fondateur et Directeur Général, il a parcouru plusieurs capitales africaines avec pour objectif d’opérer un vaste transfert de compétences dans le domaine des TIC auprès de la jeunesse africaine. Sa vision qu'il affichait fièrement et avec dévouement était que la réduction de la fracture numérique passe par la formation d'une masse critique de jeunes africains à la maîtrise des technologies innovantes.

Avant sa mort survenue subitement alors qu'il était en mission en Guinée, Albéric CHIMON prenait toujours la peine de retranscrire ses orientations, sa vision et son rêve pour l'Afrique. J'ai décidé ce jour de publier l'une de ses prises de position qui devrait inspirer plus d'une personne.

Albéric CHIMON : « L'occident a beaucoup à gagner s'il change son mode actuel de coopération en Afrique »

Les enjeux technologiques du développement sont réels et très préoccupants pour les pays du sud où parfois les dirigeants ne comprennent pas vraiment les défis qui se présentent à nous. Nous avons aujourd’hui la possibilité d'adresser les problèmes des populations africaines de manière pragmatique en alliant transfert de technologies et culture. Cela nous permettra humblement de mieux apprécier les projets de développement selon nos quotidiens et nos réalités d'africains.

Le malheur des projets venant de l'occident est qu'ils viennent en tant que des « ordres » ou des « prêt-à-appliquer », oubliant qu'en Afrique et généralement au Sud, il y a des compétences solides qui comprennent mieux les défis locaux et peuvent guider minutieusement les projets.

Malheureusement, c'est ce qui arrive souvent et ces choses diabolisent les pays et donnent une mauvaise perception des enjeux ! Nous devons travailler avec les populations et personnes ressources en local qui comprennent et maîtrisent mieux que quiconque les réalités pratiques du terrain et peuvent apporter une contribution appréciable pour tous !

labomobile_niger.jpg

C'est pour toutes ces raisons qu'à LABOMOBILE, nous avons choisi le plus fort et plus pragmatique , c'est de faire un TRANSFERT de technologies réussi et réel et non de transformer l'Afrique en lieu d'essais ou en un dépotoir d'ordinateurs pourris !

Nous adaptons les technologies à nos réalités africaines et ceci marche bien en Afrique ! Nous refusons de voir des intellectuels africains qui ne produisent pas et n' innovent pas pour leur continent si riche !

Nous faisons un transfert de technologies réussi et réel qui permet aux populations de faire la différence entre les dons et les aides piégées.

L'Afrique est un continent très riche en ressources minières et humaines et donc, il faut que nous cessons de diaboliser l'Afrique en faisant une coopération où le respect mutuel est une réalité et où on ne vient pas comme des donneurs de leçons mais, également comme des gens qui doivent apprendre des africains car , l'Occident a beaucoup à gagner s'il change son mode actuel de coopération !

Nous sommes prêts à partager nos connaissances et savoir-faire si cela se passe dans le respect mutuel et la considération, et surtout pour l'intérêt de nos objectifs communs !

Albéric CHIMON

mardi, décembre 15 2015

MTN Côte d’Ivoire annonce le paiement d’une quote-part des droits afférents au coût de la nouvelle licence unifiée d’Opérateur de télécommunications

mtn3.jpeg
MTN Côte d’Ivoire annonce qu’elle a payé, ce mardi 15 décembre 2015, à l’Etat  de Côte d’Ivoire 75% des droits afférents au coût d’acquisition de la nouvelle  licence unifiée d’opérateur de télécommunications.

En effet, au vu de l’échéance des licences GSM qui arrivent à expiration à fin  mars 2016 après vingt (20) années d’exploitation, l’Etat de Côte d’Ivoire a  anticipé l’attribution de la nouvelle licence unifiée de télécommunications à compter de ce jour 15 décembre 2015, par la réception de l’avance exigée aux  opérateurs, représentant au moins 50% du coût de la licence qui s’élève à 100  milliards francs CFA.

En effectuant un paiement de 75% au-delà des 50% minimum exigé, MTN CI  obtient le rallongement de la durée d’exploitation de la licence unifiée à 17 ans  au lieu de 15 ans. 

En outre, le paiement de l’avance est assorti du droit pour tout opérateur ayant  satisfait à cette exigence, de procéder immédiatement à la commercialisation  des services 4G/LTE. 

La cérémonie de remise du chèque de 75 milliards de francs CFA a eu lieu ce 15  décembre 2015 à 19h30 dans les locaux de la primature en présence du  Premier Ministre de l’Etat de Côte d’Ivoire, Monsieur Daniel Kablan DUNCAN,  du Ministre en charge des PTIC, Porte-Parole du Gouvernement, Monsieur  KONE Nabagné Bruno, de son Directeur Général et bien sûr des directeurs  Généraux de tous les opérateurs concernés par le renouvellement de leurs  licences.


Pour MTN, cet investissement global de 100 milliards de F CFA confirme son  engagement à œuvrer, en tant qu’acteur majeur, pour le développement des  télécommunications en Côte d’Ivoire et la part importante que la compagnie  entend prendre dans l’avènement de l’économie numérique à l’horizon 2020.


Source : MTN Côte d'Ivoire

samedi, décembre 12 2015

NSIA Technologies célèbre sa certification ISO 27001

nsia_technologies_certificat_ISO27001.jpg

NSIA Technologies a annoncé au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu le jeudi 10 décembre 2015 dans ses locaux sis à Abidjan Cocody, 2 Plateaux Vallons, l'obtention de la Certification ISO 27001. Cette certification qui édicte des exigences pour la planification, l'exploitation, la surveillance et l’amélioration des systèmes de gestion de la sécurité de l'information, fait de NSIA Technologies la première entreprise de services et de conseils dans le domaine du numérique en Côte d'Ivoire, à recevoir le plus haut niveau de certification en matière de sécurité des systèmes d'information.

NSIA Technologies a été crée en février 2012 à la faveur de l'externalisation de la direction des systèmes d'information du Groupe NSIA. Et depuis cette date, l'opérateur global de services d’ingénierie informatique et de conseils, comme le définit toujours son Directeur Général M. Ange Kacou Diagou, n'a pas cessé de rechercher l'excellence, tout en harmonisant ses pratiques afin de répondre de manière vigoureuse et efficace aux exigences de la sécurité de l'information.

Toute la jeune équipe de NSIA Technologies n'a pas manqué durant toutes ces années au service de sa clientèle d'afficher son ambition qui pointe aujourd'hui, avec cette certification ISO 27001, comme une belle lueur d'espoir : « Devenir le leader des services managés dans la zone WECA à l'horizon 2018 ».

Si la sensibilité des données et la tenue des data-center revêtent un caractère sensible, M. Ange Kacou Diagou et toute son équipe veulent trouver le meilleur équilibre sur les traits de leur slogan qu'ils brandent avec fierté : La performance en toute confiance !

La certification ISO 27001 que célèbre NSIA Technologies répond également à une réelle exigence de l'Agence de Régulation des Télécommunications en Côte d'Ivoire (ARTCI) qui a initié depuis plusieurs années une vaste campagne de sensibilisation aux enjeux de la cybersécurité.

« D'ailleurs, la possibilité d'offrir un meilleur produit à nos clients est ce qui nous a initialement motivé à entreprendre les démarches », s'est félicité le Directeur Général, M. Ange Kacou Diagou.

C'est vrai qu'avec cette certification, NSIA Technologies offre la garantie d'un cadre sûr pour sécuriser les informations les plus sensibles via l’hébergement de serveurs dans leur data-center, mais un autre challenge est de construire des offres accessibles à tous les ivoiriens avec la possibilité de rapatrier leurs données qui sont hébergées à l’extérieur de la Côte d'Ivoire.

Florent YOUZAN

lundi, décembre 7 2015

MTN Business CI présentent ses dernières innovations majeures

mtn_business_cloud4africa.jpg

MTN Business Côte d'Ivoire a procédé le lundi 04 décembre 2015 à l’hôtel Tiama d'Abidjan Plateau, à la présentation publique de ses trois dernières innovations majeures. Cloud4africa, MTN Standard Pro et SMS Pro, trois solutions professionnelles et innovantes pour les entreprises naissantes ou en plein essor, ont été solennellement présentées à une belle assistance aussi riche que diversifiée. Une gamme de solutions adaptées aux besoins des entreprises ivoiriennes qui veulent donner une meilleure coloration numérique à leur métier, avec des besoins et des budgets sur mesure.

Cloud4africa est un portefeuille complet de solutions qui permet aux employés d'une entreprise de travailler en toute mobilité. Des solutions en ligne, accessibles depuis un PC, une tablette, un smartphone, et qui permettent de travailler aisément depuis n'importe quel endroit de la planète avec comme contrainte, une connexion internet stable. Un ensemble cohérent de services dont des noms de domaines, des offres d'hébergement de contenus et de données, des packs de messagerie professionnelle, des accès à des applications de gestion basées (RH, Comptabilité, Ventes, Achats, Entrepôts, Projets, ...).

MTN Standard Pro est une solution qui permet à n'importe quelle entreprise de disposer, d'un serveur vocal interactif (IVR) avec une option de personnalisation très appréciée. Le service Standard Pro, est aussi une solution de téléphonie en entreprise qui donne la possibilité de transférer les appels des clients vers les personnes ressources.

SMS Pro est une solution de messagerie et de publipostage par SMS (Short Message Service). Il permet d’intégrer les SMS à des campagnes de communication et de promotion avec une rapidité d'envoi afin d'obtenir une meilleure réactivité des destinataires. Il suffit d'avoir une connexion internet pour envoyer des messages, personnaliser l'expéditeur du message, choisir d'envoyer un message texte ou flash et planifier les envois en masse.

Cloud4africa, MTN Standard Pro et SMS Pro sont des solutions adaptés au besoin et au budget des entreprises. Elles ont été pensées pour un meilleur gain de temps, en productivité et en efficacité dans les taches quotidiennes des entreprises.

Florent YOUZAN

lundi, novembre 23 2015

Obin Guiako et Dimitri Beugré, blanchis par la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT)

obin_dimitri_Babylab.jpg

Obin Guiako et Dimitri Beugré, les co-fondateurs du fablab Babylab sont désormais libres depuis le mercredi 18 novembre 2015, après 48 heures de garde à vue au commissariat du 8ème arrondissement de la Commune de Cocody à Abidjan. M. Ahmed OMAIS, Directeur Général d'Africa Connect, qui les employait, avait déposé une plainte contre eux au niveau de la police scientifique pour vol de données informatiques, concurrence déloyale et cybercriminalité.

De lourdes accusations que la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT) à travers la PLCC (Plateforme de lutte contre la Cybercriminalité) vient de présenter comme irrecevables pour manque de preuves et absence de traces technologiques accablantes. Je rappelle que les ordinateurs de travail d'Obin et de Dimitri ont été déconstruits et passés au scanner par les agents de la police scientifique. Et la conclusion est aujourd'hui connue de tous : aucune existence de preuve scientifique, capable de confirmer le long chapelet d'accusations présenté par M. Ahmed OMAIS. A tous ceux qui attendaient de voir clair dans cette affaire avant de se prononcer, je vous informe que Obin Guiko et Dimitri Beugré sont innocents.

babylab.jpg

Les jeunes makers et acteurs pour la promotion des logiciels libres en Côte d'Ivoire ont donc été purement et simplement blanchis dans cette affaire de vols de données informatiques et de cybercriminalité. C'est le moment pour moi de remercier toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à ce que la vérité éclate dans cette série d'accusations non fondées et sans lendemain. Toute ma reconnaissance va à l'endroit de Maître Assoko qui a encore démontré une fois que la jeunesse qui se bat depuis des années pour l'inclusion numérique et les technologies libres pouvait toujours compter sur sa sollicitude et son engagement.

Au lendemain de leur libération Obin Guiako et Dimitri Beugré, ont repris leurs activités au sein de BabyLab, l'espace de fabrication numérique et d'utilisation des logiciels libres qu'ils ont crée dans le quartier populaire et défavorisé d'Abobo-Gare. C'est avec une profonde admiration que j'ai rencontré le samedi 21 novembre 2015, Obin et Dimitri, au cœur de leur Lab, dans le cadre du Kids Lab, un atelier de formation des enfants d'Abobo-Gare à l'utilisation des logiciels libres.

Florent YOUZAN

jeudi, novembre 19 2015

Atelier de découverte de JHipster ce jour à Ovillage !

JHipster.png

Dans le cadre de ses activités de transfert de compétences autour des technologies libres et open-source, Ovillage organise ce jeudi 19 novembre 2015, à partir de 15H00, une séance de découverte de JHipster, un framework de développement rapide dédié à la création de web-app.

Cette formation qui sera animée par Serge Innocent Komi, développeur Java et acteur des logiciels libres en Afrique, se démarquera par un volet pratique et expérimental.

JHipster est un générateur d'application qui créé une application web (avec AngularJs, Grunt, Bower, ..) et qui s'intègre de manière transparente dans un back-end Java classique (avec Spring Boot, Spring Data, Hibernate, Maven).

Au cours de cette séance de découverte de JHipster, les échanges seront articulés autour des points suivants :

  • contraintes liés au développement d'applications web modernes
  • contraintes quand à la productivité et la montée en compétences des développeurs
  • comment JHipster résout-il les contraintes liés au développement d'applications web modernes et aide à la montée en compétence des développeurs.
  • Prototypage rapide d'une application (demo)

Il sera possible de suivre cet atelier via twitter en utilisant le hashtag #JhipsterCIV


Prise en main de JHipster en quelques minutes



Florent YOUZAN

- page 3 de 17 -