mercredi, septembre 4 2013
mercredi, septembre 4 2013, 00:14
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C'est maintenant
officiel, après cinq (5) années de débat , de réflexion et
d'ajustement, la Nouvelle-Zélande vient d'abolir l'utilisation des
licences sur les logiciels. Le vote de cette loi a pour objectif de
faire germer et surtout alimenter l'innovation au sein des
entreprises qui depuis quelques années se heurtent malheureusement
aux tarifs démesurés et aux conditions contraignantes
d'utilisation des logiciels commerciaux.
Comment cette
nouvelle décision du gouvernement néo-zélandais est -elle perçue ?
Le ministre du commerce néo-zélandais se veut rassurant et pour lui
cette nouvelle disposition permettra aux entreprises de faire un pas
considérable vers l'innovation. Il soutient que beaucoup de
solutions libres, open source et non payantes existent et donner plus
de liberté aux entreprises serait une stratégie pour adapter et
améliorer les innovations existantes. Une reforme saluée par
l'association des professionnels des Technologies de l'Information
dont 94 % des membres s'étaient prononcés en faveur de cette
suppression des brevets sur les Logiciels.
Une décision mais surtout
un état d'esprit qui pourrait inspirer les états africains, dans
lesquels certaines entreprises à défaut de s'offrir des licences
de logiciel en bonne et due forme, n'ont que des copies piratées des
logiciels commerciaux et du coup s'exposent à la rigueur de la loi.
Favoriser l'utilisation des logiciels non privateurs, serait une
manière de faire la promotion de la production de contenus locaux
avec des stratégies aux colorations africains. Combien de jeunes
entrepreneurs, démarrent leurs entreprises avec des logiciels et
applications piratés ? Combien de PME souhaiterait s'offrir un
système de gestion intégrée d'entreprises mais n'ont connaissance
que de solutions avec des licences d'utilisation hors de prix ?
Pourtant, il existe une panoplie de solutions libres pour les PME.
N'oublions pas le lobbying des grandes firmes des logiciels
commerciaux qui constituent de tisser un voile sombre sur les yeux des
plus pauvres ! La Nouvelle-Zélande l'a compris , et décide désormais d'accompagner juridiquement les entreprises locales et mieux,
d'offrir un écosystème pour une économie collaborative et des initiatives numériques participatives.
Si une loi , est à
mesure d'aider les africains à ne plus subir l'informatique ,
j'appellerai cela une modernisation. Et oui , vous avez bien lu, une
modernisation, une vraie transition d'une société pré-moderne basée
sur l'imposition des technologies vers une société « libre »
que j'appelle moderne et qui est bâtie sur les vraies valeurs
d'humanité !
Librement,
Florent YOUZAN
Crédit Photo : cnetfrance.fr
mardi, septembre 3 2013
mardi, septembre 3 2013, 21:33
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Pour démarrer la rentrée, le SEL du Val de Fontenay, Bicyclest et la Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac (Csgd94120) organisent la première foire aux bicyclettes, ce dimanche 08 Septembre 2013. Le lieu choisi pour cette grande rencontre la placette des Arts. Plusieurs initiatives d'économie alternative, solidaire et collaborative, portées par différentes associations seront présentées autour de la petite reine : café réparation, production électrique propre, autres interventions... Un espace d'exposition permettra de mettre en valeur des artistes fontenaysien.
A cette occasion, Saint-George Dalayrac, en duplex via Internet avec les JerryClan de France & d'Afrique (Togo ; AL-Jerry, Côte d'Ivoire) et les amis d'Emmabuntüs à travers le monde, lancera la production de son premier Jerry Do It Together, le Jerry-Planisphère, avec Florent Youzan de Côte d'Ivoire et présentera l'arbre des Indes avec Eric Lorentz, Rose & Isabelle. Une nouvelle carto-party OpenStreetMap (la troisième de l'année) relèvera le tracé des pistes cyclables de la ville. Jerry-Planisphère servira à faire le plan OpenStreetmap de la ville et à gérer le projet L'arbre des Indes pour le tricentenaire de Guillaume Thomas Raynal.

Source :
http://hs3a.blogspot.fr/2013/08/foire-aux-bicyclettes-et-autres.html
mardi, septembre 3 2013, 00:27
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Potey Demanois, JerryMaker, membre très actif du JerryClan Côte d'Ivoire et mentor lors des Jerrymarathon vient de me faire une énorme surprise. Il a réalisé un mini reportage sur la cérémonie de baptême de promotion des ingénieurs en sciences informatiques de l'Institut des technologies d'Abidjan. Une belle contribution que je vous invite à découvrir :
[ Une Contribution de Potey Demanois ]
24 Août 2013, date à marquer d'une pierre blanche dans la vie du groupe ITA Ingénierie. En effet, les locaux d’ITA Marcory ont abrité la cérémonie de baptême de la 5ème promotion d'ingénieurs en Sciences Informatiques. Cette promotion baptisée « Promotion Florent YOUZAN » porte le nom d'un important acteur du monde de l'open source en Côte d'Ivoire. Au-delà du côté festif, cet événement a aussi été le cadre de plusieurs communications , par messieurs Gnama et BOLO Jonas sur divers thèmes concernant le monde de l'emploi après les études.
Le Parrain M. Florent Youzan a particulièrement capté l'audience dans son intervention sur le thème « Entrepreneuriat comme alternative pour l'insertion des jeunes dans le tissu socioprofessionnel »
Par ailleurs Les étudiants en fin de cycle ont présenté un projet réalisé de manière collaborative. Ce projet se résumait en une application permettant de consulter les résultats d'examens universitaires, via SMS ou par appel vocal. Particularité de celle-ci, elle tourne essentiellement avec des logiciels libres (Ubuntu, Asterisk, Gammu, Mysql, PHP, Apache2) sur un serveur Jerry réalisé spécialement pour l’événement.
En fin de cérémonie, la promotion fut officiellement baptisée, sous les acclamations d'un charmant public qui ne s'est pas fait prier pour effectuer le déplacement, et a reçu des mains du parrain des ouvrages sur l'entrepreneuriat et les logiciels Libres dont « Rework ou réussir autrement » de Jason fried, « La longue Traîne ou la nouvelle économie est là !» de Chris Anderson et « 54 raisons pour que l'Afrique choisisse le Logiciel Libre » de Wilfried N'Guessan.
Potey Demanois
lundi, septembre 2 2013
lundi, septembre 2 2013, 23:30
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Quel est le rôle d'un citoyen dans le développement des territoires ? Comment les citoyens peuvent-ils se rendre utiles ? Est-ce possible d'évaluer l'impact des actions citoyennes ? Voici autant de questions que se posent beaucoup de citoyens africains, questions que je me pose moi aussi. Dans ce billet, loin de donner de profondes réponses à ces questions, je voudrais relever des faits simples et bénévoles qui pour moi revêtent un caractère citoyen. C'est donc sous le reflet d'un atelier de cartographie sous OpenStreetmap, qui s'est déroulé le samedi 24 août 2013 à Marcory, que j'imprime ce billet ; un atelier qui selon moi, mérite d'être porté à la lumière.
Sans
tambours ni trompettes, des citoyens africains, fleurtent avec les
Logiciels Libres, qui leur donnent la possibilité de se mettre au
service des populations et des territoires. Un exemple tangible, est
l'utilisation d'OpenStreetMap, ce logiciel libre de consolidation de
base de données cartographiques, pour la production de données
géographiques libres et accessibles à tous. En effet, depuis environ
4 semaines, des jeunes citoyens ont décidé à travers des
rencontres, de recueillir sur le terrain, des données géographiques
permettant par la suite de définir le profil environnemental des rues
et quartiers d'Abidjan. Ces rencontres deviennent une sorte de mode.
Il y a 3 semaines,
c'était la commune d'Attécoubé sous l’impulsion de Sébastien
YAPO , qui cartographiait ses rues et surtout ses
zones d'habitation à risques. Le week-end dernier, c'était au tour de la commune de Marcory de numériser librement ses rues. Des gestes
simples mais qui élaborent les prémices de ce qui deviendra demain le
profil environnemental numérique de la ville d'Abidjan. Une chose
importante à souligner, c'est que ces acteurs sont tous des
bénévoles. Ils ont choisi librement de cartographier les rues
d'Abidjan pour offrir au monde entier des données libres et
réutilisables sans aucune restriction.
Pour étancher ma grosse
soif de curiosité, j'ai demandé à ces mappers[1] de
m'expliquer pourquoi cette débauche d’énergie pour la production de
données cartographiques. Tous parlent d'une même voix : « …
nous voulons nous sentir utiles et surtout revendiquer la présence
de l'Afrique dans l'édification d'une société de l'information,
par des actions concrètes. ». On perçoit aisément que les
organisateurs de ces rencontres de cartographie, ont un message plus
profond à transmettre : « chaque citoyen peut et devrait
cartographier sa rue » .
Mais à quoi pourrait
servir les données géographiques que recueillent ces citoyens ?
Pour répondre à cette interrogation subtile, j'ai décidé de m'en
tenir à la conclusion de la « Carto-Party » qui a eu
lieu à Attécoubé. Des zones d'habitation à risques ont été
cartographiées, des rues avec des caniveaux d'évacuation bouchés
ont été cartographiées, des points d'eaux usées ont été
relevées, afin d'alerter les services techniques de la mairie.
Ces données produites
pourraient aider l'Office Nationale de la Protection Civile (ONPC) dans sa mission de protection des populations ; Le plan
ORSEC[2] pourrait se nourrir de ces données produites par
les citoyens et régulièrement mises à jour.
Les Sapeurs-Pompiers ou
les associations de secours comme le SAMU pourraient se baser sur les
données cartographiques récoltées par les citoyens pendant leurs
interventions d'urgence.
Avez-vous été
confronté une nuit à une urgence qui sollicite une intervention de
médecins d'urgence à votre domicile malheureusement non adressé ?
Le médecin pourrait utiliser une version embarqué d'OpenStreetMap
sur son mobile pour retrouver votre rue.
Avez-vous observé un
retard accusé par les forces de police ou la brigade de sécurité
de la gendarmerie, lors d'une intervention d'urgence en cas de
braquage dans votre rue, parce qu'ils ont eu du mal à se retrouver ?
OpenStreetMap, et les données géographiques produites par les
citoyens pourraient être embarqués sur des tablettes d'intervention
disponibles dans les véhicules d'intervention des forces de police.
Mais pour en arriver là,
il faut déjà avoir des données librement disponibles sur
OpenStreetmap. D'où la pertinence de contribuer au système libre
de données géographiques.
Florent YOUZAN
Notes :
[1] mapper : celui qui cartographie des rues
[2] Le dispositif Orsec a remplacé les plans d'urgence pour la gestion des catastrophes à moyens dépassés (CMD)
Références :
Crédit Photo : Emmanuel BAMA (Creative Commons By SA)

jeudi, août 29 2013
jeudi, août 29 2013, 12:47
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«
Open Source : moteur de croissance économique », c'est le thème
choisi par le Ministère des Technologies de la Communication de la
Tunisie pour la 8ème édition de la Conférence Nationale sur les
Logiciels Libres en Tunisie ; Prévue pour le 12 novembre 2013,
cette rencontre se tiendra à Hammamet en marge du Forum
International des Technologies de l'information et de la
Communication pour Tous (ICT4ALL) qui est en effet l'une des
rencontres annuelles très attendues par la communauté des acteurs
des TIC au profit du développement. C'est donc, sur cette vague que
vont surfer les organisateurs de la conférence nationale sur les
Logiciels Libres en Tunisie, qui, pour répondre pleinement au terme, sera développement en deux sessions. La première session débattra des
« modèles économies & les success Stories » et la
deuxième portera sur « l'innovation en Open Source : Open
hardware, développement mobiles »
Cette
rencontre sur les logiciels libres en Tunisie est à saluer et surtout
quand elle est organisée par le ministère des Technologies et de la
Communication, cela démontre que certains pays africains ont
compris l'apport des logiciels libres dans le développement numérique des territoires.
Et
comme j'aime bien le dire, « La sève du développement
numérique de l’Afrique est constituée des Logiciels Libres »
Florent YOUZAN
mercredi, août 28 2013
mercredi, août 28 2013, 12:28
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Il y a un mois la commune d'Attécoubé
organisait sa première « Carto party » OpenStreetMap
sous l'impulsion du Club Informatique de la Commune et du Jerry Clan
Côte d'Ivoire. Pendnat 6 heures, les habitants de cette commune ont
pu découvrir l'outil OpenStreetMap de cartographie libre et aussi
comment des citoyens pouvaient se mettre au service de leur
territoire. Après cette première experience très appréciée,
OpenStreetMap depose ses valises à Marcory, une autre commune de la
ville d'Abidjan
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mardi, août 27 2013
mardi, août 27 2013, 01:47
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Cette
semaine commence par un gros débat sur la contribution des
développeurs africains sur la plate forme gitHub. Ce débat a été
initié par le site Framablog suite à une étude publiée par Code
Africa initiative relative à la place qu'occupe l'Afrique sur le
site de «coding Social» gitHub. D'après cette étude, moins de
5.000 (plus précisément 4.527) développeurs africains sont
présents sur gitHub pour un effectif global de plus 3.850.000
contributeurs. Cela donne un taux de 0.12% de développeurs africains
inscrits sur gitHub.
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lundi, août 26 2013
lundi, août 26 2013, 10:44
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Le dimanche 07 Juillet 2012, Lucette ANDOH et moi étions les invités d'Israël YOROBA, à l'émission Web'Actu, pour parler du télétravail. Cette organisation de l'entreprise du futur qui est entrain de devenir une espèce de mode avait besoin d'être présentée aux africains en général et aux ivoiriens en particulier. Vous vous demandez certainement c'est quoi le télétravail ? Pour faire simple, nous allons nous accorder sur une définition assez plate ...
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lundi, août 19 2013
lundi, août 19 2013, 23:31
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L’économie africaine est aujourd’hui le sujet de grandes études et de
grosses théories. Tout le monde est unanime : le continent africain est
sous-développé. On découvre et on impose de loin des axes et des
stratégies pour sortir l’Afrique de sa « pauvreté » ; et de nombreuses
pages sensées donner un souffle au développement de l’Afrique sont
écrites dans un langage illisible par ceux qui devront dérouler ces
programmes de développement : les jeunes.
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lundi, août 19 2013, 23:24
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Longtemps, nous avons été absents aux meilleurs rendez-vous de la construction et de l’édification de notre monde. Nous africains, avons, par manque d’objectifs et de visions, brillé par notre absence là où le monde s’articulait pour une chaîne de développement.
Comme on le dit, les rendez-vous ne manqueront jamais mais le plus important selon moi, c’est surtout de ne pas les manquer. Aujourd’hui, le monde entier s’affaire et se cultive pour réussir le dernier rendez-vous de notre siècle … le rendez-vous du monde numérique.
Voilà un rendez-vous qui, loin de se faire sans nous, risque de se dérouler avec une apparente présence de l’Afrique, de nos populations, de nos intellectuels et surtout de notre jeunesse.
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lundi, août 19 2013, 23:12
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lundi, août 19 2013, 22:56
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Abidjan la capitale ivoirienne a abrité du 27 mai au 1er Juin 2013, les journées des Logiciels Libres, appelées OSD 2013 : Open Source Days 2013. Cette rencontre a enregistré la participation du ministère de la Poste et des TIC représenté par M CONTAIGNAN ERIC VICTOR et aussi du ministère de l'enseignement supérieur représenté par M. Meité DAOUDA.
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lundi, août 19 2013, 22:43
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Nous avons eu la chance d’interviewer Florent Youzan, web entrepreneur et fondateur du réseau Afriworkers, une plateforme de promotion de l’emploi en Afrique par le biais du télétravail, du coworking et de la mutualisation des compétences. Grand acteur du développement des TIC en Afrique, Florent Youzan nous livre son analyse du déploiement des nouveaux modes de travail en Côte d’Ivoire, et plus largement en Afrique de l’ouest : leur impact sur l’économie et leurs évolutions possibles, à l’ère du nomadisme permis par les nouvelles technologies.
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lundi, août 19 2013, 22:40
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Les habitants de la capitale ivoirienne perdent en moyenne 2 heures par jour dans les embouteillages sur le trajet Maison - Bureau. Soient 10 heures par semaine, 40 heures par mois et 480 heures par an.
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lundi, août 19 2013, 22:37
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L'Afrique a aujourd'hui besoin que ses filles et fils mettent un accent particulier sur la promotion d'une « société du savoir » fondée sur le partage des connaissances. Former une masse critique de jeunes africains à la maitrise des technologies innovantes. Je viens de boucler une étude de mise en place d'une Web Agency avec moins de 75.000Fcfa.
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lundi, août 19 2013, 22:20
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Regus, multinationale spécialisée dans la location de bureaux aux entreprises, a sondé 10 000 employés dans 78 pays afin d’identifier les principaux problèmes liés aux trajets domicile-travail. Le résultat est inquiétant, mais donne du crédit aux nouveaux modes de travail, plus flexibles (le télétravail notamment) que le travail « traditionnel » en entreprise.
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